Il semble plus cohérent d'utiliser la version 2, si vous choisissez entre vos 3 options. Avac la 1ère, vous allez mettre des variations sur un mois en relation avec des variations sur un an. Avec la 3ième, vous appliquez une transformation qui vaut sur des rendements (passage d'un rendement en % l'an vers un rendement en % par mois)....ça ne me paraît pas adapté pour des variations...SAUF si vos variables sont passées préalablement en log (puisqu'alors la différence de log vous approxime un rendement). Si c'est le cas, la 3ième se défend : vous mettez en relation des taux de croissance, alors qu'avec la 2 vous mettez en relation des variations. Au moins c'est homogène.
Par contre j'ai un autre doute, vous dites que le revenu disponible des ménages est l'endogène et vous l'expliquez par la consommation. C'est curieux : imagine qu'on vous ai demandé d'expliquer la consommation, vous auriez alors (je pense) naturellement mis le revenu comme explicative : qui est exogène là-dedans ? ce type de structure (fonction simple de consommation et identité comptable Y=C+I) est souvent utilisé pour illustrer le besoin de ariables instrumentales (on montre aisément que le résidu de la fonction de consommation ne peut pas être orthogonal au revenu).
Pour Goldfeld Quandt, il n'y a pas de règle d'or même si le plus souvent on conseille d'écarter un tiers des données centrales, mais la justification est "limite" : il s'agit d'assurer l'indépendance des deux-écantillons...En fait si il y a des corrélations, alors elles vont subsister au sein de chacun des échantillons et du coup on ne tombe de toute façon pas sur des chi-2. L'idée la plus simple est de prendre quelques valeurs a priori (comme vous avez fait : 0, 1/3, 1/5) : si la conclusion est la même dans tous les cas, alors vous pouvez arguer que votre résultat est robuste (avec une phrase de précaution du style,'..mais il faudrait peut être approfondir cet aspect'. Si les conclusions difféèrent...alors vous ètes bien embêté.